Les concours de circonstance

Numéro 167

Septembre 2012

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Mise en garde à l’attention de nos lecteurs
Dans de récents courriers, des auteurs nous content leur mésaventure suite à de véritables pièges tendus par des organisateurs de vrais-faux concours présidés par des vrais-faux jurys fantoches. Ces concours-bidons n’ont qu’un seul but, récupérer une participation aux frais ou des droits d’inscription parfois très élevés. Les récompenses promises n’arrivent jamais, et de plus votre adresse risque d’être "refilée" à un éditeur à compte d’auteur qui vous fera plusieurs propositions alléchantes mais toutes mensongères pour "éditer" votre œuvre. Prudence.
Autre arnaque souvent signalée : sous des appels à concours se cachent des pseudo-imprimeurs ou pseudo-éditeurs à compte d'auteur qui, bien sûr, vous feront payer très cher un livre fort mal composé et imprimé en photocopie.
Soyez d'une grande méfiance à l'encontre de publicités dans des journaux, pourtant réputés sérieux comme Le Monde, Marianne... qui publient des annonces pour des officines peu recommandables se proposant de vous aider à illustrer ou à publier votre livre ou dernière nouveauté-arnaque de vous servir de "coach" pour écrire votre livre.
Nous ne publions dans ces colonnes que les annonces ou communiqués de presse donnant le règlement complet du concours. Privilégiez les concours à "participation gratuite" et ceux qui privilégient l'édition dans leur règlement. Choisissez bien les autres en fonction de votre production et n’hésitez pas à nous faire part de vos éventuels déboires. Dans tous les cas, lors de votre demande de participation, faites référence à "La Revue des Dossiers d’Aquitaine".
Sur internet, un site donne la liste des concours gratuits, là encore méfiance. La Fédération de Wallonie-Bruxelles propose un concours de nouvelles avec une récompense de 1.250 euros au vainqueur. Hélas, dans ce cas de figure, ce n'est pas le poète mais le contribuable qui raque, sans compter les salaires des fonctionnaires chargés de l'organisation. Comme aurait dit Jacques Brel "avec ces gens-là, on ne discute pas Monsieur, on paye..."